lundi 11 septembre 2017

Qui sait un jour peut être, je t'écrirais...!

                                               

Nous sommes comme les noix : nous devons être brisés pour être découverts.
                                                                        Khalil Djibran




Je t'écrirais un jour peut être une lettre, pour connaitre la couleur de tes yeux, de tes cheveux, comment ils brillaient dans le silence de la nuit et sous les étoiles fleuries.
Tu me diras alors, pourquoi quand tu marchais, tu faisais des pas de danse et que ta silhouette ressemblait à une île inconnue même des immortels.
 La cadence de tes pas m'était comme une musique que j'avais entendue une nuit à la lisière de mon sommeil qui me rejoignait enfin. 
Peux-tu me reconnaître après tous ces temps passés et je sais que tu me reconnaîtras, car je n'ai point changé pour toi, j'ai suspendu le temps qui cavalait tumultueusement dans les ornières de mes pas. 
D'ailleurs, toi aussi, tu n'as pas changé, je t'ai gardée en tête comme au premier jour de ton envol si léger et frileux, avec ton regard de velours, tes cheveux aux vents qui étalaient leurs couleurs diaphanes dans mes veines.
Je t'écrirais toujours jusqu'au printemps de vie, de toutes les vies.
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